Deux nouvelles de rentrée : une fête et un sabordage

La bonne nouvelle fut la fête organisée sur la nouvelle place du petit marché. Plusieurs centaines de Chavillois sont venus en famille, partager un verre, une assiette ; écouter et danser sur la musique. Un vrai bonheur de village ! La bonne nouvelle est aussi que la municipalité ait retrouvé un peu de budget pour cette manifestation ; car rappelons-nous, la traditionnelle galette des vœux a quant à elle été supprimée pour motif budgétaire.

La deuxième bonne nouvelle est l’arrêt du projet COGEDIM dans le quartier Maneyrol. Au dernier conseil municipal, le maire a littéralement sabordé son projet de peur d’affronter le Tribunal Administratif que Thierry Besançon a saisi. Nous avons en effet soupçonné que le protocole signé avec COGEDIM (incluant la vente des terrains communaux et la construction en VEFA) d’être entaché de favoritisme. Il faut dire qu’une passation de marché sans appel d’offre, ça peut faire désordre. Alors que ce protocole a été adopté par sa majorité en mars, le maire le fait donc annuler 6 mois plus tard avant même tout jugement.

Il faut rappeler que dès le départ, le dossier était mal ficelé. L’évaluation du prix de cession des terrains à la COGEDIM était des plus farfelues. Pour le lot n°4, le prix de cession est passé de 2,4 à 2,7 Millions € après qu’en conseil, nous ayons exigé que le document officiel des Domaines nous soit remis.  Nous avons ainsi permis de revaloriser la vente des terrains communaux de 300K€, une bonne affaire pour les contribuables Chavillois. Mais c’était sans compter sur cet épisode de contrat passé en gré en gré avec ce promoteur.

Le maire a cependant renchéri et annonce "un prévisible alourdissement des coûts". Quel promoteur ou constructeur faut-il maintenant récompenser ?

Par ailleurs les riverains dénoncent depuis des mois les risques hyrdogéologiques de ce programme, et bien des Chavillois déplorent la suppression de deux cours de squash.

Espérons que le député-maire retrouve rapidement le chemin d’une politique immobilière plus sage, avec pourquoi pas, un vrai projet participatif imaginé par les riverains.